Alain Saey
Froideaux, 73x100cm, 2018
LES ROCHERS
Des espaces de jeu et de méditation
Les Rochers d’Alain Saey proposent des espaces de jeu et de méditation. Le peintre a renouvelé son vocabulaire pictural en se rendant sur des lieux qui l’inspirent, rochers de Fontainebleau, baous de Provence, côte rocheuse de la Bretagne. Il aime à s’y promener, à y déambuler comme ses personnages. C’est en les dessinant qu’il a retrouvé l’écriture rythmique des rochers, nourrissant du réel sa perception de la puissance tellurique des éléments.
Les arbres cascadent. Du ciel tombe une pluie dorée, une averse de feuilles mêlée de branches. Les rochers dialoguent avec les arbres, les feuilles avec l’eau. Jouant sur les changements d’échelle, il assigne aux personnages, au risque de les perdre, une place secondaire, dans un paysage magnifié par des dimensions qui le survalorisent.
La nature est sauvage sans être hostile, elle se déploie selon son propre rythme. Les hommes accompagnent les mouvements de la terre, à l’unisson de ses changements, comme s’ils en étaient partie prenante. Les rochers anthropomorphes accueillent des humains qui semblent faits de même matière.
Atmosphère onirique
Les silhouettes, femmes, hommes, souvent solitaires ou accompagnées d’un chien, traversent les paysages, s’y posent temporairement. Elles cherchent leur place dans l’ordonnancement du monde, accompagnées de leur ombre, comme un double. Elles marquent des repères, peuvent aussi s’y fondre, s’y effacer, épouser les formes, sensuelles ou inquiétantes, des rochers, y trouver du repos.
Les humains entretiennent un rapport quasi enfantin avec une nature originelle et festive. Ils explorent les rochers, s’y agrippent, souvent en équilibre, à la recherche d’un arrangement tactile avec la nature. Les rochers deviennent demeure, buildings, villages, mais tout aussi bien divans ou fauteuils. A travers leur agencement, se dessinent des chemins qui sont autant d’occasion de découvertes, de rencontres, de retrouvailles avec soi-même, de résolution d’énigmes anciennes.
L’espace est dégagé de presque toute référence temporelle. Nous sommes hier et aujourd’hui à la fois. Les rochers offrent un déjà-là, ancrant le rapport des hommes et de la nature dans une atmosphère de retrouvailles. L’ambiance est nostalgique sans naïveté. La relation à la nature et aux rochers est faite de confrontation et d’inquiétude. En groupe, ou solitaires, les protagonistes viennent vivre l’aventure d’une nature préhistorique, dans des labyrinthes à ciel ouvert, jouer à cache-cache avec les ombres et les arbres qui serpentent la roche et se nichent dans les plis. L’atmosphère est sereine, magique et métaphysique.
Des espaces de jeu et de méditation
Les Rochers d’Alain Saey proposent des espaces de jeu et de méditation. Le peintre a renouvelé son vocabulaire pictural en se rendant sur des lieux qui l’inspirent, rochers de Fontainebleau, baous de Provence, côte rocheuse de la Bretagne. Il aime à s’y promener, à y déambuler comme ses personnages. C’est en les dessinant qu’il a retrouvé l’écriture rythmique des rochers, nourrissant du réel sa perception de la puissance tellurique des éléments.
Les arbres cascadent. Du ciel tombe une pluie dorée, une averse de feuilles mêlée de branches. Les rochers dialoguent avec les arbres, les feuilles avec l’eau. Jouant sur les changements d’échelle, il assigne aux personnages, au risque de les perdre, une place secondaire, dans un paysage magnifié par des dimensions qui le survalorisent.
La nature est sauvage sans être hostile, elle se déploie selon son propre rythme. Les hommes accompagnent les mouvements de la terre, à l’unisson de ses changements, comme s’ils en étaient partie prenante. Les rochers anthropomorphes accueillent des humains qui semblent faits de même matière.
Atmosphère onirique
Les silhouettes, femmes, hommes, souvent solitaires ou accompagnées d’un chien, traversent les paysages, s’y posent temporairement. Elles cherchent leur place dans l’ordonnancement du monde, accompagnées de leur ombre, comme un double. Elles marquent des repères, peuvent aussi s’y fondre, s’y effacer, épouser les formes, sensuelles ou inquiétantes, des rochers, y trouver du repos.
Les humains entretiennent un rapport quasi enfantin avec une nature originelle et festive. Ils explorent les rochers, s’y agrippent, souvent en équilibre, à la recherche d’un arrangement tactile avec la nature. Les rochers deviennent demeure, buildings, villages, mais tout aussi bien divans ou fauteuils. A travers leur agencement, se dessinent des chemins qui sont autant d’occasion de découvertes, de rencontres, de retrouvailles avec soi-même, de résolution d’énigmes anciennes.
L’espace est dégagé de presque toute référence temporelle. Nous sommes hier et aujourd’hui à la fois. Les rochers offrent un déjà-là, ancrant le rapport des hommes et de la nature dans une atmosphère de retrouvailles. L’ambiance est nostalgique sans naïveté. La relation à la nature et aux rochers est faite de confrontation et d’inquiétude. En groupe, ou solitaires, les protagonistes viennent vivre l’aventure d’une nature préhistorique, dans des labyrinthes à ciel ouvert, jouer à cache-cache avec les ombres et les arbres qui serpentent la roche et se nichent dans les plis. L’atmosphère est sereine, magique et métaphysique.
Théâtralisation par la lumière
Alain Saey capte des fragments du réel, par le dessin et la photo, et les réinvente dans l’espace intérieur de l’atelier. Ce processus créatif lui permet de peindre les scènes du monde comme un théâtre intérieur, de recomposer la scène vue, de la réinterpréter, de la scénariser, d’y faire venir des personnages provenant d’autres univers.
Evitant le naturalisme descriptif, le travail sur la lumière sert une théâtralisation de la nature. La toile tient une grande partie de sa structure des jeux d’ombre et de lumière creusant ou mettant en relief les différents espaces. Des coups de projecteur, raies de lumières ou d’ombre, strient la toile, la rythment révélant ici un personnage égaré, ou là une femme en méditation.
Les ombres portées barrant l’espace lient les éléments, indiquent des chemins, des directions et nous transportent. Les personnages vivent avec leur ombre, jouent avec elle. Les reflets s’incrustent dans la pierre ou sur le sable, ils acquièrent une existence propre, voire supérieure aux acteurs de la scène qu’ils éclipsent. Les espaces sont mis en perspective oblique ou frontale, dans des cadrages qui laissent place à des hors-champ. Le travail sur le cadrage et les lumières dynamise la représentation du paysage et déséquilibre la perception naturaliste.
La gamme colorée creuse l’espace
La gamme colorée réduite aux tons essentiels de la palette, bleu, jaune, rouge est développée dans de multiples nuances, intenses, qui modulent et créent profondeur et espace. La touche vigoureuse griffe la couleur, la rythme musicalement et unifie l’espace fragmenté des rochers et des arbres. Les variations multiples et subtiles d’une même teinte accentuent l’effet de profondeur. Le rocher devient pierre précieuse, cristal, turquoise, aigue marine, ambre ou citrine. Le soleil ronge la pierre, la métamorphose. La peinture est traversée de toutes les émotions, joie, tristesse, inquiétude, étonnement.
Sophie Lubrano
Alain Saey capte des fragments du réel, par le dessin et la photo, et les réinvente dans l’espace intérieur de l’atelier. Ce processus créatif lui permet de peindre les scènes du monde comme un théâtre intérieur, de recomposer la scène vue, de la réinterpréter, de la scénariser, d’y faire venir des personnages provenant d’autres univers.
Evitant le naturalisme descriptif, le travail sur la lumière sert une théâtralisation de la nature. La toile tient une grande partie de sa structure des jeux d’ombre et de lumière creusant ou mettant en relief les différents espaces. Des coups de projecteur, raies de lumières ou d’ombre, strient la toile, la rythment révélant ici un personnage égaré, ou là une femme en méditation.
Les ombres portées barrant l’espace lient les éléments, indiquent des chemins, des directions et nous transportent. Les personnages vivent avec leur ombre, jouent avec elle. Les reflets s’incrustent dans la pierre ou sur le sable, ils acquièrent une existence propre, voire supérieure aux acteurs de la scène qu’ils éclipsent. Les espaces sont mis en perspective oblique ou frontale, dans des cadrages qui laissent place à des hors-champ. Le travail sur le cadrage et les lumières dynamise la représentation du paysage et déséquilibre la perception naturaliste.
La gamme colorée creuse l’espace
La gamme colorée réduite aux tons essentiels de la palette, bleu, jaune, rouge est développée dans de multiples nuances, intenses, qui modulent et créent profondeur et espace. La touche vigoureuse griffe la couleur, la rythme musicalement et unifie l’espace fragmenté des rochers et des arbres. Les variations multiples et subtiles d’une même teinte accentuent l’effet de profondeur. Le rocher devient pierre précieuse, cristal, turquoise, aigue marine, ambre ou citrine. Le soleil ronge la pierre, la métamorphose. La peinture est traversée de toutes les émotions, joie, tristesse, inquiétude, étonnement.
Sophie Lubrano
Scénographie, 100x100cm, 2016
Cache-cache, 100x100cm, 2016
Le Promeneur innocent, 130x100cm, 2019
La Muraille, 30x30cm, 2020
Découverte, 65x50cm, 2020
La Muraille, 30x30cm, 2020
Découverte, 65x50cm, 2020
Les Grands sables, 40x40cm, 2020
Jeux d’ombres, 80x100cm, 2020
Les Grands sables, 40x40cm, 2020
Jeux d’ombres, 80x100cm, 2020
Les Chercheurs, 100x100cm, 2020
Froideaux 2, 73x100cm, 2018
Froideaux 2, 73x100cm, 2018
L’Entrée, 55x46cm, 2019
L’Entrée, 55x46cm, 2019
Reporter, 55x46cm, 2019
Reporter, 55x46cm, 2019
Présence familière, 114x145cm, 2018
Concordance, 50x60cm, 2018
Concordance, 50x60cm, 2018
L’Entrée, 28x35cm, 2020
L’Entrée, 28x35cm, 2020
L’Arrière-pays, 114x145cm, 2018
Les Suspects, 65x50cm, 2020
La Trouvaille, 33x42cm, 2020
Les Sables, 114x145cm, 2020
Régénération, 65x50cm, 2019
Escalade, 61x50cm, 2018
En Chemin, 80x80cm, 2020