L’histoire de l’art est truffée d’histoires de chiens.

Les égypchiens posaient des chiens pour garder les tombeaux, ANUBIS, maître des nécropoles, pouvait prendre forme d’homme à tête de chien, ou forme de chien noir, allongé, oreilles et pattes avant dressées.

CAVE CANEM, le chien est sur le seuil des mosaïques romaines, chasseur dans les Très riches heures du duc de Berry, patient et attentif, le lévrier de Véronèse, ébouriffé, le « Japonais »  de Manet, musculeux, imposant, veillant sur les Ménines, recueilli à Ornans -Courbet et Velazquez le mettent au premier plan, attablé chez Bonnard, errant et famélique chez Giacometti.

Figure tutélaire et bienveillante, figure interrogative de nos destins, de nos festins, mimétique de celles et ceux qu’il accompagne, ne rendrons-nous jamais assez hommage au Chien?

Alain Saey adore les chiens, en peinture, depuis qu’il en a gardé des centaines, au Louvre, dans sa jeunesse.

Les chiens à bois d’Alain Saey sont des trésors de vie. Ils courent sur les murs, s’arrêtent, écoutent, attendent, s’ennuient, patientent, s’élancent enfin, s’amusent à deux, boudent, se redressent, s’épaulent. Leurs dos à facette miroitent, dans des gammes de rouge, de bleu, de violacé.

Plus que de simples chiens, ils se font chien-cheval de bois, chien-serpent à sonnette, chien-mouton. Ils adorent aussi qu’on les regarde et qu’on leur parle.

Le chien est le meilleur ami de l’home. Ils vous attendent et piaffent déjà d’impatience.

Pour en adopter un, contactez alain.saey@orange.fr
Technique : peinture à l’huile, sur bois découpé, en une pièce.
Tailles : 35x35cm